Afin d’élaborer une gouvernance mondiale représentative des diversités et de la communauté mondiale, nous devons développer une vision plurielle du monde. Ceci implique l’exigence de surmonter, pour s’en libérer, tout un système conceptuel élaboré par les sciences sociales en référence à la seule expérience européenne. Cette réflexion peut permettre de mettre à jour une vision pluriculturelle des soubassements politiques et éthiques, susceptibles d’amorcer des pistes de réflexion, afin de cheminer vers une nouvelle architecture de la gouvernance mondiale.