Le plan de contrôle coopératif à l'échelle mondiale qu'on expose dans cet écrit est axé sur la création d'un accord international en plusieurs points. Les objectifs de la proposition se divisent fondamentalement en deux parties. D'abord, la recherche de voies alternatives de réduction des émissions de gaz à effet de serre, surtout celles liées à des sources énergétiques, et deuxièmement, une méthode de veille des comportements des pays concernés.
Les auteurs de cet article cherchent à trouver une solution pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sans trop compromettre l'économie mondiale, ainsi qu'à bâtir une gouvernance juste de cette problématique cruciale. Il s'agit de créer un système de récompenses liées à l'efficacité énergétique pour les pays développés et de récompenses liées à l'amélioration pour les pays en voie de développement. C'est un système d'incitations qui fonctionne sur le volontariat, dont le but est d'améliorer le Protocole de Kyoto. Ne s'agissant pas d'une organisation supranationale, il faut chercher des moyens plus efficaces et performants pour faire en sorte que les nations adhèrent à un tel accord et le respectent, afin d'assurer que tous les pays participeront à cette initiative mondiale.
La proposition concerne essentiellement le secteur privé, parce que pour réaliser de vraies réductions dans les émissions de gaz à effet de serre, les changements doivent venir des industries et des entreprises elles-mêmes. L'opération consiste à regrouper les pays par deux dans un système de coopération bilatérale, permettant le renforcement réciproque entre un pays développé et un pays en voie de développement. On propose également qu'ait lieu périodiquement un sommet international pour réaliser les accords, puis contrôler les résultats. Cela permettrait également aux nations de procéder à d'éventuels amendements.
Source: Youth Innovation Competition on Global Governance -
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