Pourquoi un Forum Démocratique Mondial ?
Comment comprendre un monde en phase de transition accéléré qui semble parfois perdre la tête ? Comment répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain ? Comment construire un monde pacifique, juste et égalitaire? Telles sont les questions que nous nous posons tous aujourd’hui et qui nécessitent des réponses cohérentes et concrètes. Y répondre est la raison d’être du Forum Démocratique Mondial(FDM), un espace de réflexion, d’action et de débat sur la bonne gouvernance de notre planète.
Le Forum Démocratique Mondial est un organisme à but non lucratif, basé à Genève, dont l’objectif est de contribuer à la construction d’un univers en phase avec les valeurs et visions des différentes cultures du monde et en concordance avec la démocratie et les droits de l’homme et de la nature.
Historique : Du FnGM au FDM
Le Forum pour une nouvelle gouvernance mondiale (FnGM) a été un think tank participatif, qui s’est donné comme mission l’invitation à la société civile et à la citoyenneté à réfléchir ensemble sur l’organisation du monde. Parmi ses activités et ses produits les plus importantes il y a eu le lancement d’une série de cahiers de propositions thématiques sur des sujets tels que les communs, l’économie, l’architecture du pouvoir, les migrations, les transnationales, le nucléaire, les forces armées, la pauvreté, la santé, l’ONU, le ressentiment, etc. En même temps le FnGM a organisé des rencontres (à Pékin, Bishkek, Beyrouth, Santiago, Iquique, Bogotà, Prétoria…) qui ont eu comme axe de débat la question « de quel –nom du pays ou région concernée- le monde a-t-il besoin ? ». En 2013/2014 il a produit aussi le volumineux Dictionnaire de la Gouvernance Mondiale (en espagnol et français) avec plus d’une centaine d’entrées. Après cette première étape de brainstorming collectif et de réflexion générale, en 2015 le FnGM a ouvert une deuxième étape orientée à la concrétisation de son horizon de travail. Reconverti en Forum démocratique mondial (FDM), désormais il va entamer deux nouvelles missions, d’un côté la promotion d’un futur mouvement mondial de la citoyenneté à vocation politique et en concordance avec cela, la création d’équipes pour la synthétisation des propositions de la société civile pour un agenda global de politiques publiques. Le travail de réflexion va s’approfondir aussi autour de certains sujets, notamment, les inégalités, la sécurité, et la construction de la démocratie mondiale.
Gouvernance mondiale et Gouvernement mondial
Le concept de « gouvernance mondiale » naît avec le principe de « bonne gouvernance » qui émerge dans le monde des entreprises dans les années 80/90 fait rapidement tache d’huile. Le mot gouvernance est un terme ancien longtemps éclipsé par celui de gouvernement. Mais là où le concept de gouvernement implique une institutionnalisation formelle généralement liée à l’Etat, la gouvernance est un terme plus souple proche de la notion d’organisation. Ainsi, la gouvernance mondiale est associée au départ à une forme d’organisation qui dépasse l’Etat national mais qui n’implique pas pour autant la création d’un gouvernement mondial qui se substituerait à l’Etat-nation. Dans ce sens la notion de gouvernance mondiale fait référence au départ à la gestion collective de la planète à travers des mécanismes et des institutions créées à cet effet. Pour autant, cette notion n’exclue pas celle de gouvernement mondial ou d’Etat mondial. Mais l’Etat mondial constitue-t-il l’aboutissement logique de la gouvernance mondiale, ou existe-t-il d’autres alternatives ? La question mérite d’être posée. A nous d’y apporter un élément de réponse.
Gouvernance mondiale et démocratie
Le concept de gouvernance mondiale est fondé implicitement sur la notion de « bonne gouvernance. » Au niveau global, la gouvernance se doit d’être efficace tout en portant haut des valeurs à vocation universelle, originaires des plusieurs cultures et régions de la planète, à commencer par la défense des droits de l’homme et de la nature. En pratique tout système de gouvernance mondiale digne de ce nom doit se doter des moyens nécessaires pour peser sur la direction du monde. Mais ce système doit aussi se doter des garde-fous assurant que son pouvoir est limité par un système de contre-pouvoirs. Pour cette raison, tout système de gouvernance mondiale doit être fondé sur les principes de base de la démocratie, les seuls capables d’assurer à la fois la légitimité du système – et donc sa force – et les limites de son pouvoir. La superstructure de la gouvernance mondiale, - en d’autres termes son pendant politique-, devra fonctionner selon des normes démocratiques à préciser et mettre en commun, tels que la représentation parlementaire et gouvernementale, le vote direct, la délibération citoyenne, le tirage au sort, la limite des mandats, etc… En un mot, la gouvernance mondiale ne peut être autre qu’une gouvernance mondiale démocratique. Ce lien inextricable entre gouvernance mondiale et démocratie se reflète dans le nom que nous avons donné à cette initiative : Forum Démocratique Mondial.
Qui sommes-nous ?
L’équipe actuelle est formé par Arnaud Blin et Jean Rossiaud, co-directeurs, avec François Soulard, Marina Urquidi et Germà Pelayo. Il est formellement constitué comme entité, le Forum Démocratique Mondial basé à Genève, présidée par Ricardo Espinosa, ainsi qu’une antenne aux Etats-Unis, dans l’Etat de New York. Le FDM a le soutien de la Fondation Charles léopold Mayer pour le Progrès de l’Homme (Paris)
Dans l’étape antérieure, en 2008, Gustavo Marin et Arnaud Blin ont fondé le Forum pour une Nouvelle Gouvernance Mondiale (FnGM) qui s’est constitué en tant qu’association Loi 1901 (France). Son président était le Franco-Chilien Victor Hugo de la Fuente, Directeur du Monde Diplomatique Chili.
Coordonnées du centre étasunien : Center for Global Policy and Governance Studies, The White Lilacs, 9 Albany St, Suite 3H, Cazenovia, NY, 13035, USA, Tel. 315 815 4098